Le Pingouin
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Victor, un jeune journaliste ukrainien déprimé et au chômage, adopte un pingouin du zoo de Kiev suite de la fermeture de celui-ci. Ce n’est pas un pingouin ordinaire : ce pingouin est dépressif, insomniaque, il boit de la vodka, prend des bains glacés et adore regarder les vieux films soviétiques. Victor appelle le pingouin Micha et il devient vite un remède à sa solitude, bien que le Pingouin ne parle pas.
Un jour, Victor est embauché par un grand quotidien pour écrire à l’avance des nécrologies de personnalités en prévision de leur mort. Victor réalisera vite qu’étrangement, les personnalités décèdent un peu plus rapidement que prévu (souvent le jour suivant).
En plus du pingouin, la famille s’agrandit et Viktor accueille désormais chez lui Sonia, l’enfant d’un collègue mystérieusement disparu et Nina, engagée par hasard pour s’occuper de la petite, qui
deviendra son amante à temps partiel. Le pingouin ne passe pas inaperçu. Il est embauché pour participer aux funérailles d’individus plus ou moins louches, qui semblent clairement liés à la mafia. Victor n’a rien à faire, juste à ramener Micha et venir arroser les funérailles au repas qui suit.
Un pingouin à son enterrement, ça c’est la classe ! Son habit est naturel.
»
in Le Pingouin (Смерть постороннего, 1996, plus connu sous le titre actuel Пикник на льду), traduit par Nathalie Amargier, éditions Liana Levi, 2000 (ISBN 978-2-867-46397-6)
Andreï Kourkov
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